Patrice Faubert

Le satyre de la satire

Des français, gestapistes
Comme sous Vichy, encore en piste
Plus français
Que les français
Traitant les autres comme des métèques
Eux-mêmes ont des noms de métèques
Sans doute des complexés
Sans doute des refoulés
Et au village de Zemmour
L'on ne fait jamais un four
Il y a même toute une cour
Avec des gardes du corps
Car on leur souhaite un mauvais sort
Sachant
Provoquer des colères politiques
Tellement est puissante leur débilité frénétique
Et puis
Aucun minus télévisuel
Toujours s'aplatissant, leur fait la part belle
Une balle
Une rafale
Pour ce qui ne vaut que dalle
Toute une extrême droite du capital
Qui se pavane, qui se régale
Avec des juifs
Contre les juifs
Avec des arabes
Contre les arabes
La télévision leur donne du rab
La petite bourgeoisie réactionnaire en raffole
Sa petite culotte s'y affriole
Sa mouille s'y colle
Toutes les propriétés s'y accolent
Avec leurs diplômes assermentés
En de la culture soumise et aveuglée !
Et quand, partout, trop d'imbéciles
Il finit par y avoir la guerre sociale, la guerre civile
Mais
L'armée et la police
Ont des armes, la force, la loi
Mais, les armées et les diverses polices
Alliées des droites, font peur, ma foi
Toujours du côté
Du fascisme
Du nazisme
Du libéralisme
De divers nationalismes
Et donc, du capitalisme
Et qui purent ainsi, liquider
Les anarchistes, les gauchistes, les communistes
Sans pour autant, devenir
Il le prouva, l'avenir
Des anarchistes, des gauchistes, des communistes
Donc
L'on pourrait liquider
Le fascisme
Le nazisme
Le stalinisme
Le libéralisme
Les divers nationalismes
Et donc, le capitalisme
Sans devenir pour autant
Car pour ce faire, les imitant
Des fascistes
Des nazis
Des staliniens
Des libéraux
Des divers nationalistes
Mais, l'on ne peut bâtir
Une société idéale et sociale
Sur des monceaux de cadavres
Et comme tout a été bâti
Sur des monceaux de cadavres
Tout est du cadavre !
Mais tout ceci
Est de la satire en raillerie
De la paraphysique satire
Car de toute politique, je suis le satyre !
Bref
De quoi, quand même, avoir de la haine
De quoi avoir de la peine
J'imagine une manifestation
De toutes les fausses contestations
Où tout le monde
En viendrait aux mains
Où tout le monde
Sortiraient les poings
Enfin
Quelle rigolade
Enfin
Quelle poilade
L'unité
De la fausse conscience
La fausse conscience
De l'unité
De ce monde répugnant
De ce monde fascisant
Je suis le dégoûté
Je suis l'inconsolé
Je suis le dégueulé
Comme et avec beaucoup d'autres
Contre toutes les menteries, encore quelques apôtres
Et à force de reptation
Toute une communion de l'acceptation
Partis et syndicats en collusion
Un monde génocidaire
Un monde réactionnaire
La vérité pendue à un réverbère
Avec nos têtes remplies de merde capitaliste
Quand même, tu exagères, merde, sale misanthrope anarchiste
Mais, tout ceci est de la satire
Car, de toute politique, je suis le satyre !

Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )



 

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Patrice Faubert.
Publié sur e-Stories.org sur 06.06.2021.

 
 

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