Nadège Ango-Obiang

Le Sceau De Sir Diable

Il dit un quand tu suis dix
Il compte par un quand tu entends par six
Le caisson de parchemin s'installe en clairière
Tu comptes les bonheurs quand la mort te reconnait
Chantent puis gloussent les stupeurs anciennes
Pour que vive la survie des Sceaux
 
Il triche sans penser que tu penses fort
Il sait sans tromper que tu pisseras raide
Croire c'est mécroire l'ébreuvoir que tu disputes
Il dit te dire que voir du monde
Mais en ce monde tu n'y vois que toi
Sans te dire que tes pas te coupent de ton être
Il maudit le destin et te destine à guerroyer
 
Que lui dire sinon que le sang dans la plume
Que la terre est infernale
Que le buisson gît sous la mer
Que les cieux vides te malmènent
Que la hantise d'entrer nu dans la mort
Que l'instinct de l'envie d'être plus grand
Que tous ce qui a fait sangloter
Dans les instants divins mais faux
Dans la honte d'être seul et battu
Dans la gloire, ce désert; d'être fort.
 
 
 
 

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 21.06.2008.

 
 

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