J’étais au chaud dans mon doux petit lit
Quand des soucoupes volantes arrivèrent
Les rues étaient pleines d’êtres si avilis
Qui avaient tous de petits corps vert
Le chef donnait des ordres aux troupes
Qui regroupaient les humains en grappes
Ils nous répartissaient en petits groupes
Et les armes aux lasers nous rattrapent
Ils parlaient un langage pour nous bizarre
Et la peur se lisait chez tous les humains
Nous avions les yeux usés et l’air hagard
Nous étions à la merci de ces petits nains
Leurs armes étaient efficaces et terribles
Il n’y avait rien qu’on pouvait leur opposer
Quelques résistants devinrent des cibles
Et de terrible laser, ils furent tous arrosés
Je me suis réveillé de mon profond rêve
Et ma chambre peinte en vert était vide
Je voyais mon cauchemar qui s’achève
Et mes petits Martiens n’étaient qu’un bide
J’ai écrit ce poème pour les esprits sages
Pour les enfants auxquels on fait peur
Je sais que mon écrit rend fous de rage
Tous ces enragés qui rêvent d’horreurs
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Said Chourar.
Publié sur e-Stories.org sur 29.09.2011.
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