Dans un temps que je ne saurai aimer
Naviguent, obstinés, les flashs, les instants à taire
Des serres, si durs, de morceaux de roches sous les pieds
Dans la corne de la plante, dans l’os à extraire
Si peu à espérer, tellement moins à expirer
De très loin, au fond d’une âme qui soupire
A perdre le repère de la trajectoire dans la débâcle
Si seule, quand rires et bruits donnent au monde son intérêt
Par l’infime douceur d’une page si chère
S’amoncellent pourtant de douloureuses obsessions
Qui encore brise la paix préfabriquée par l’ardeur
De toujours vouloir croire que cette vie est raison
Encore trop peu pour pouvoir vivre
Dans un intérieur où se propagent querelles
Désespoirs de ne plus oser sourire
Enfouies, asphyxiés les ébats des sentiments morts en elle
Si douce à imaginer, la profondeur de l’imaginaire
Comme une toison de velours, une aura inattendue
Une sphère de mille illusions, pour se lever guerrière
Se laisser enfouir, sans objecter d’être pendue.
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 15.11.2013.
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