Mauricio Santiago Boulogne

un poète ivre

 

 

Mon âme pourrie comme cadavre dans la morgue,
je n'ai déjà rien à perdre dans une vie,
en me tuant lent comme crabe dans une soupe,
en m'humiliant à moi même sous l'alcool.

La vie ne vaut pas déjà ce que l'or vaut aujourd'hui,
ma mort ne répondra pas après avoir chanté des oiseaux,
un sac moribond de viande inutilisable,
permets-moi de mourir dans mon déshonneur.

Donné mal au cœur par l'alcool assassin,
j'écris des vers de douleur et de tristesse,
mon coeur n'a pas de sens,
si ma salvatrice précieuse s'est rendue facile.

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Mauricio Santiago Boulogne.
Publié sur e-Stories.org sur 13.10.2014.

 
 

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