Patrice Faubert

On achève bien les chevaux

Comme les marathons de la danse
C'est la syncope, c'est la transe
Quand autrefois en Amérique, c'était la faim
Et cela, pour un quignon de pain
C'était la syncope, c'était la transe
Comme les marathons de la danse
Certes, on achève bien les chevaux
Pourquoi pas les humains bestiaux ?
Trouver un ou une partenaire
Danser, danser, ne jamais s'arrêter
Pour ainsi être nourri et logé
Sinon être disqualifié et se taire
On achève bien les chevaux
Pourquoi pas les humains bestiaux ?
La vie marchande est une transe
Comme un marathon de la danse
On nous congédie, on nous disqualifie, on nous renie
Il faut se mettre en piste
Notre mort est sur la liste
Trouver un ou une partenaire
Jouer le jeu ou se taire
Et mourir d'épuisement
Et mourir par esseulement
Faire de la vie une aporie
Fleuve des larmes, insigne alchimie
Danse de la vie au marathon pontifiant
On achève bien les chevaux
Pourquoi pas les humains bestiaux ?
Travailler, travailler, ne jamais s'arrêter
Pour ainsi être nourri et logé
Sinon être disqualifié et se taire
 
Patrice Faubert ( 1975 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Patrice Faubert.
Publié sur e-Stories.org sur 30.08.2016.

 
 

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