Patrice Faubert

Autoproclamation ou bite

Mes textes sont toujours signés
El l'on ose prétendre
Que l'auteur n'a pas été dévoilé
De notre temps, l'on peut tout attendre
Ou alors, c'est l'anonyme qui m'insulte
Et sa couardise qui exulte
Je ne veux pas de droit d'auteur
Néanmoins, du balai, les truqueurs
Ce que vraiment fait foi
Est seulement sur mon blog
De ma textualité, c'est mon toit
Souvent contre moi, partout ailleurs, c'est bouledogue !
Toute ma vie
Est racontée ici
Que ne connaît aucun ami
Et si vous persévérez un peu
Ce que réellement je suis
Vous le devinerez un peu
Je suis si peu secret
Que l'autre en devient inquiet
Et que cela devient un secret
Mes textes sont toujours signés
Et l'on ose prétendre
Que l'auteur n'a pas été dévoilé
De notre temps, l'on peut tout attendre
Je n'ai pas la honte de ce que j'écris
Comme une bite, disent mes ennemis
N'attendez pas que je me renie
Lisez moi jusqu'au bout
Lisez vraiment tout
Et beaucoup de choses, vous comprendrez
Sur ce temps, dans lequel vous vivez
Tout y est expliqué
Tout y est d'une grande simplicité
Les gens aiment les idoles
Ils y apportent leurs oboles
Il leur faut un nom, une vedette
Celui qui sait, les autres sont bêtes
Comme Stephen Hawking ( né en 1942 ), célèbre infirme
Qui fait travailler les autres pour sa firme
Certes, c'est un as de l'univers primordial
Cosmologiste de l'évaporation de la singularité spatiale
Il a ses employés ignorés
Mais c'est lui qui reçoit les lauriers !
Les bourgeoisies
Ont besoin de la mythologie
Les bourgeoisies
Ont besoin du mythe du génie
Cela conforte les inégalités
Et cela fabrique l'infériorité
C'est l'exemple type, un vrai tic
Dans cette société de fric
Le nom est une particule
Cela devient votre matricule
Célèbre, c'est un passe-partout
Inconnu, tout le monde s'en fiche !
Vous n'êtes sur aucune fiche
La révolution avec des fleurs
La révolution avec des fusils
Finalement, tout a échoué
Car psychologiquement, personne n'a jamais changé !
Dans les magasins, le personnel est remplacé
Par un appareillage sophistiqué
Tout contact humain y est supprimé
Déjà, les gens ne peuvent plus se supporter
A la conversation, les gens ne sont plus habitués
Et plus aucun vrai humain, à qui parler
Un jour prochain
Un jour pas si lointain
Déjà, le crétinisme gauchiste et même anarchiste, confond la vérité
Avec une prétendue super-radicalité
Ainsi, tout est harcèlement
Tout est insidieusement violent
Cela est permanent, sans cesse répété
Des jours et des jours, des années et des années
Harcèlement à l'école, au lycée
Harcèlement au travail, à l'armée
Cette herse qui a des pointes
Horrible et permanente étreinte
Comme l'administration
Des escrocs de l'électricité de France
Qui truquent les factures, sans façon
Je-m'en-foutisme, foutage de gueule, incompétence
L'administration
Prête à tout, pour prendre notre pognon
Oui, je me préfère myrmécologue
Que le triste anthropologue
Mille milliards de fourmis
Pour sept milliards d'êtres humains
3 cm, pour la plus grande fourmi
0, 8 millimètre pour la plus petite fourmi
12000 espèces, et des sortes d'outils
Le poids de tous les humains
Le poids de toutes les fourmis
Est strictement le même, c'est de l'alchimie
3o pour cent des insectes sont des fourmis
Elles ne sont pas bêtes
Légionnaires, paysagistes, architectes
C'est toujours la troupe
C'est toujours le groupe
L'ancêtre de la guêpe
Solitaire, pourtant même crêpe
Les fourmis ont 120 millions d'années
Nous, les humains, à côté, des petits bébés
Certes, chaque niveau d'organisation
De la vie a sa fonction
Mais aussi, fallacieuse, est toute comparaison
Tout se complète, tout est en interaction
Pour toutes mes ennemies
Pour tous mes ennemis
Toutes les organisations bureaucratisées
Et ce de toutes les idées
J'écris comme une bite
Mais au moins, je ne suis pas hypocrite
Et j'éjacule sur vos visages
Toutes vos faussetés du même codage
Aux identiques insultes, aux mêmes adages
Si j'étais capitaliste
Je ferais tout pour vous inventer
Vous seriez sur ma liste
A préserver, pour continuer à pouvoir exploiter
Au syndicalisme policier, ce qu'est la CGT
Au fascisme libéral, ce qu'est la libre pensée
Où l'être humain tire toujours le premier !
Mais je ne puis que vous remercier
Grâce à vous, je puis vraiment rigoler
Et à la vérité
De tout ce que je vis
De tout ce que j'écris
Je suis totalement détaché
Pour vous, j'en suis bien désolé !
Certes, si vous pouviez me tuer
C'est sans hésiter, que vous le feriez
Fascistes rouges et fascistes bruns
Une seule et pareille souche
Nous en tenons une sacrée couche
Qui tous les jours, sort de nos bouches
Les mêmes rigidités, la même route
Les militants et les militantes
Dogmatiques, frénétiques, fanatiques
Et que surtout, rien ne puisse changer
Car figés dans des idées
Qui prennent la vérité
Pour de la super-radicalité
Alors qu'elle n'est que la vérité
Et moi, au moins, je ne pense qu'à m'amuser !

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Patrice Faubert.
Publié sur e-Stories.org sur 20.02.2017.

 
 

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