Patrice Faubert

L'irradiation de perversion narcissique

" Pendant les années 1920, quelques vingt-cinq mille travailleurs trouvaient chaque année  la mort sur leurs lieux de travail et cent mille autres restaient handicapés à vie. Et à New York deux millions de personnes vivaient dans des logements considérés comme de véritables pièges en cas d'incendie. "
 
Une histoire populaire des Etats-Unis. Howard Zinn, historien ( 1922 - 2010 )
 
Le monde est PN
Tout ou presque y est perversion narcissique
Le monde est ( E 951 ) aspartame
Du cancer qui y fait son tam-tam
Présent dans six-mille produits
Précellence qui jamais ne se dédie
De l'édulcorant de nos bons appétits
Le capital nous montre son cul
Et tout, est, pour lui
Bélîtres, marauds, malotrus
Galvaudeux, elles, lui, eux
Tout y est de la morveuse, du morveux
Et dans ce merdier tout fric
Et dans ce fumier tout fric
Le fric est le premier flic
Ce sont les riches qui s'en sortent le mieux
Détenant tous les pouvoirs
Détenant tous les savoirs
Toute une morbide perversion narcissique
Manipulant, débauchant, toute sincérité ludique
Et de constater la disparition
De gens simplement sympathiques
Dans l'organisant pervers narcissique
Et tout ou presque y est devenu antipathique
Aussi, le fascisme y a le vent en poupe
L'on s'y précipite pour prendre place en chaloupe
Beaucoup voulant en brandir la coupe
Refusant son terme, néanmoins, l'on s'y dispute une place
Du faux nouveau look, pour ce très ancien faux palace !
Et si le capital est un mal incurable
Tout y est toujours ou souvent minable
De toutes les poubelles et du tout jetable
Mais l'espèce humaine s'y drogue
Peut-être, justement, pour nier toute cette morgue
France
Consommation d'alcool, par an
48000 décès, tout un répercutant
118 milliards d'euros et le tout à l'avenant
Avec aussi tout son débordant, tout son criant
Mais là, la misère du choix
N'est pas le choix de la misère
Et puis, et puis
Qualité pour la richesse
Merde pour la pauvreté
Et comme pour tout le reste
L'on ne peut y faire la sieste
L'on en prend plein la gueule
Mais plus férocement pour les pauvres
Mais plus rapidement pour les pauvres
Et la pauvreté, en spectatrice
Regarde la richesse, en actrice
Dans les films, à la télévision
Dans les magazines, et après, à la niche
Les belles voitures, les belles femmes
La richesse y étalant toute sa came
Tout y étant déjà placardé
De tout un élevage, pour la domination, réservé
Dès la naissance, le chemin est tout tracé
Tout s'y cooptant, richesse ou pauvreté !
Mais, l'on ne peut échapper à tout
De ce monde de folles et de fous
La folie de la domination
La folie de la soumission
La folie de l'acceptation
Surtout, la folie de la résignation
 
" En juillet 1916, le général anglais Douglas Haig ordonna que onze divisions de soldats britanniques sortent de leurs tranchées pour monter à l'assaut des lignes allemandes. Les six divisions allemandes ouvrirent immédiatement le feu. Sur les cent dix mille hommes qui attaquèrent ce jour-là, vingt mille furent tués et quarante mille autres blessés. Tous les corps jonchaient le no man's land, ce territoire fantomatique qui s'étendait entre deux tranchées. Le premier janvier 1917, Haig fut promu maréchal. "
 
Une histoire populaire des Etats-Unis. Howard Zinn, historien ( 1922 -2010 )
 
Ainsi, des sols, et à l'hectare
Une tonne et demie d'animaux, c'est pas avare
Et sont connus, des microbes, un pour cent
C'est comme si c'était plus que notre sang
Et les plantes sont les mères des sols
Mais soixante pour cent sont pollués, pas de bol
Les pesticides au tout du carambole
Quand sous un mètre carré de sol
Dizaines, centaines, de milliers de vers de terre
Dizaines de milliers de collemboles
Centaines de millions de bactéries, tout y raffole
Pour y réseauter, pain bénit, roboratif
Mais en pollution, tout s'y anéantit, itératif
Comme pour les différentes classes sociales
Du déterminisme social implacable et fatal
Hiver 1860, Lawrence, Massachusetts
L'usine Pemberton s'effondrant
Neuf-cents personnes y travaillant
Surtout des femmes, 88 y perdirent la vie
Et, d'une variante l'autre
Passé de l'aujourd'hui, l'aujourd'hui du passé
Rien n'y étant jamais, hélas, vraiment autre
Donc, il n'y eut aucune poursuite, contre le vrai coupable
Comme donc, aussi, aujourd'hui, hier, demain
Le capital et son irrévocable destin
De tous les esclavages et de tous les profits
 
" Des mutineries  commençaient  à éclater dans l'armée française. Comme une traînée de poudre, la révolte toucha soixante-huit des cent douze divisions françaises. Six cent vingt-neuf soldats furent jugés et condamnés et cinquante d'entre eux furent exécutés. On attendait avec impatience les troupes américaines. "
 
Une histoire populaire des Etats-Unis. Howard Zinn, historien ( 1922 - 2010 )
 
Ne se souciant d'aucune vie
Le pouvoir de l'argent comme seul défi
Toute une infection émotionnelle, dans tous les pays
Cela se fait, se fera, se fit
Toutes les horreurs, et avec ou sans dorure, tout vilain !
 
Patrice Faubert ( 2023 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Patrice Faubert.
Publié sur e-Stories.org sur 22.08.2023.

 
 

Commentaires de nos lecteurs (0)


Su opinión

Nos auteurs et e-Stories.org voudraient entendre ton avis! Mais tu dois commenter la nouvelle ou la poème et ne pas insulter nos auteurs personnellement!

Choisissez svp

Contribution antérieure Prochain article

Plus dans cette catégorie "Politique & Société" (Poèmes en français)

Other works from Patrice Faubert

Cet article t'a plu ? Alors regarde aussi les suivants :

Schutzstaffel le monde nazifié - Patrice Faubert (Politique & Société)
A new day - Adalbert Nagele (Quotitien)