Tel un errant maudit, comme un loup solitaire,
Les pieds lamentables, le regard désastreux;
Je m'en allai, ô coeur! Vers cet appel affreux,
Où le tourment m'attend; mon enfer salutaire!
Ton rire, mon tombeau, ô femme carnivore!
Reine de l'épouvante, éclair d'effroi divin!
Ta haine me hante et me remplit du venin.
Mon sang, comme l'encens de ton sein, s'évapore!
Esclave d'Atropos, gardienne de Géhenne!
Que veux-tu? Dis-le moi! Que de toi je m'éprenne:
Tes veines mes tresses, ton haleine mon chant
O source de ma soif, appât de mon délire;
Homme innocent et las, parfait corps alléchant
Tu me rassasies tant, je te savourais, Sire!!!!!!
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Ammar Benabdellah.
Publié sur e-Stories.org sur 26.09.2011.
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