Said Chourar

L'exilé




Nous sommes tristes mes frères
Emportés par un vent violent
Nous vivons dans la misère
Nos cœurs pleins de tourments
Nous vivons un exil amer
Trimant comme des démons

Si on pouvait être des pigeons
Nous volerions vers nos plaines
Voir tous ceux que nous aimons
Et leur conter cette vie de peines
Les cœurs voguent sur nos monts
Les cordes de l’exil nous saignent

Nul n’a de l’amour pour l’exil
Mais c’est la fatalité de la vie
Nous voyons nos jours qui filent
Nous avons perdu toute envie
Il a nous a suffi d’un jour d’idylle
Et des chaines nous furent servies

Il ne faut jamais perdre espoir
Nos cœurs rêvent du retour
Nous pouvons broyer du noir
Il faut bien que vienne le jour
L’exilé pourra enfin entrevoir
Le rêve qui il a eu de toujours

Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Said Chourar.
Publié sur e-Stories.org sur 05.10.2011.

 
 

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