Elle est là face à la préfecture
Trônant comme une vile ordure
A regarder ses bons enfants passer
La montre amazighe toute brisée
Fait de nous, ses fils, la belle risé
Et notre histoire est bien menacée
Tous les défenseurs de nos valeurs
Ont perdu de leur grand honneur
Comptant leurs fortunes amassées
Cette montre du grand boulevard
Qui attriste gravement nos regards
Nous interpelle sur notre passé
Elle se montre là toute misérable
Elle demeure bien notre semblable
Et ses aiguilles de tourner ont cessé
La montre amazighe nous interpelle
C’est notre symbole si bien éternel
Qui, de nos têtes, est vite chassé
Chourar Saïd
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Said Chourar.
Publié sur e-Stories.org sur 28.10.2011.
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