Axe tremblant, socle qui succombe
Astres brûlants, lune écornée qui se ronge
Ancres désespérants, navire de larmes qui se disperse
Amertumes accablantes, cerveau interne qui gronde
Avide serait le conte de mille pêcheurs
Aride comme le sol banni par la pluie
Ainsi se présente par image merveilleuse la nuit
Assagie par la faiblesse d’une essence dans la terreur
Anéantir l’écho dans les ténèbres d’un rêve
Assoupi comme un fou clamant muet le superbe
Agit le revers de l’abîme comme de l’huile sur une tête
A cheval sur un vent de silence sans être une bête
Arrima le dos du néant aux soupirs de l’infortune
Amender que l’orage se taise
Accepter que le temps se blesse
Apprêter ses désirs à l’ombre mobile
Atterrer d’être résigné par le cycle des pertes et découvertes.
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 06.06.2012.
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