Tourne le tombeau dans la mer, coule une plume impériale
Soubresauts de vagues folles, bercement de l’abîme des eaux
Silence, quiétude, répond le sol d’eau devant le vaisseau
D’un corps qui s’enfonce confiant dans le repos de ses ailes
Tranche dans un fracas de sèves chaudes, la fureur d’un cratère
Bain brutal de volcan à l’affût de tout obstacle à consumer
Que peine dans la sépulture de l’oiseau qui convoitait de s’éteindre
A tout jamais ne plus s’envoler, ne plus s’embraser
De l’eau bouillante naquit le feu, du feu revécu son feu
Implorer l’éternité pour un sommeil plus mortel
Vain le désir du chaos des éléments de le priver des cieux
D’oppression se brise le tombeau, rejaillit l’animal
Le cœur fumant de ce que son âme jamais ne s’envole
Strident fût son cri de détresse dans la renaissance d’une vie sans égale.
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 05.11.2013.
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