Assise au pied du roc vu dans un rêve
Se transgressent l’une en l’autre langueur et fierté
Sous la pâleur d’un ciel de grêle
Dans l’inconscient de l’éveil perpétuel
A disparu la vision de la genèse d’une traversée
A cours de savoir, réduit à l’alternance des instants
Se suivent les ennuis de ces jours à voir tant qu’on respire
Tant qu’on ne peut mourir, tant que la musique s’entend
Et nourrir l’esprit de ce qui est infligé à l’ignorance
De ne pas voir, se voir dans la faveur d’une autre âme
A foison se présentent l’adversité et ses compagnes
Ainsi naît l’obsession de vouloir survoler les haies
Triste théâtre des objections animant l’ambition erronée
Et dire, que de batailles pour comprendre, pauvre âne
Parmi les lassitudes des envies passées, que le temps te souffle le vrai
Mais il fait mal dans le cœur d’un achoppé
De s’obliger de croire qu’un sillon se tient inchangé
Un futur confondu en temps incertains
Dans le ciel, une avalanche de vents, de stries de nuages
Emportent si vite au loin les émois que les jeunes âges ont étreints.
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 08.11.2013.
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