Le désert a versé des larmes de sable
Sous un soleil sans teinte, rayons immobiles
L’étendu de grain d’infortune n’a pas cillé
Constant, il recueille les fruits de la tristesse du désert
Désespoir, ô étreinte infernale de l’immensité
Ce soir, je crois, comme une ombre, comme une tombe
Que les ailes de l’aigle se referment sur un monde
Sur des rêves éparpillés par les caprices de l’humanité
S’il fait jour, puis-je revoir encore une fois
Puis-je admirer derrière les vitres du passé
Les brumes de ce dont j’ai voulu paraître
Sous mes doigts, j’ai compris que la pierre
Buvait la force des espoirs des songes
Que mon âme recueillait au fil du temps
Du désert j’ai hérité, de la soif j’ai revêtu
Comme une parure de mendicité attirant les regards
Dont la pointe ne perfore pas cette roche
Du chagrin, je n’en ai plus
Affligé de devoir renoncer
Je contemple les larmes de sable
Offert en échappée par le désert que je deviens.
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 10.11.2013.
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