Tressaillent les parois de sons, de chants d’air lugubres
Transpire comme brûler, le fond de mon cœur qui frémit
A grands coups de ces poings que la colère a chéri
Et je ne sais si j’ai vécu ou si ce brasier est injure
Se glissent des pas, des tracas de voix sans répit
En oblique de mon équilibre, et tout s’effondre
Tout recommence comme dans cette existence rotant le dépit
Se souvenir d’être toujours le pieu que l’on coupe
Crissent et brisent les roues d’un cercueil de verre
Continue dans sa course, intrépide dans ses instincts
Commettre l’erreur de dire que je suis de marbre
Présagent les battements d’un cœur en enfer
Incapable de saisir un tournant par folie
Tenu par le vice du désir, mourant entre des cloisons de malheur.
Toutes les droites appartiennent à son auteur Il a été publié sur e-Stories.org par la demande de Nadège Ango-Obiang.
Publié sur e-Stories.org sur 12.11.2013.
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